Lundi 9 août, le GIEC a rendu son sixième rapport sur le changement climatique. 195 pays l’ont adopté. Ce groupe est constitué de deux cent trente quatre scientifiques internationaux réunis sous l’égide de l’ONU (l’Organisation des Nations Unies).
Le verdict est sans appel : le dérèglement touche toutes les régions du monde et s’intensifie à un rythme très rapide. Qu’est-ce-que cela signifie pour nous ?
Quel que soit le rythme des futures émissions de gaz à effet de serre (GES) la fonte des glaces et la montée des eaux sont irréversibles. Les scientifiques estiment que le niveau de la mer va fortement augmenter.
Le rapport expose sans ambiguïté que l’activité humaine est responsable de ce réchauffement climatique. Le doute n’est plus possible.
Le seuil des 1,5 ° prévu par l’accord de Paris d’ici 2050 est désormais hors de notre portée et devrait être atteint dès 2030 soit dix ans plus tôt que prévu !
2050 ! Nous nous souvenons des regards ironiques à notre encontre lors d’une des dernières campagnes électorales lorsque l’un d’entre nous évoquait l’urgence climatique. Il nous fut répondu avec un sourire moqueur que tout cela n’était pas pour demain, que d’ici 2050 beaucoup ne seraient plus là !
Beaucoup oui ! Mais des millions d’enfants déjà nés seront encore bien vivant au XXII ième siècle!
Une fois le terrible constat posé, scientifiques et militants déclarent qu’il ne faut pas abandonner le combat, bien au contraire !
A ce stade où nous en sommes chaque fraction de degré compte ! L’urgence doit entraîner un réveil des Chefs d’Etats, de tous les différents responsables politiques à quelque niveau que ce soit, national, régional, départemental et local mais aussi de la part des sociétés privées et des entreprises qui polluent. Et nous, en tant qu’individus, nous avons chacun notre part à accomplir.
Ce rapport doit être le déclencheur. Les spécialistes l’affirment :
“Si nous parvenons à réduire de moitié les émissions mondiales d’ici 2030 et à atteindre un net recul d’ici à 2050, nous serons alors en mesure de stopper – et peut-être même d’inverser – la hausse des températures.”
Donc ce dont nous avons besoin c’est d’actions et dès maintenant !
Diminuer notre empreinte carbone est primordial et les solutions sont à l’infini. Pouvoirs publics, entreprises, associations, collectifs, individus doivent agir de concert.
Faisons aussi confiance en notre créativité et notre intuition. Notre avenir, notre futur, notre planète, nos enfants, nos animaux, les plantes et les arbres, tout ce qui fait notre richesse dépendent de nos actions ici, maintenant !
Le Débatteur